Le Rassemblement national, et plus globalement l’extrême droite nationaliste, xénophobe et raciste, se trouvent aux portes du pouvoir, en capacité de remporter une majorité à l’Assemblée nationale et de former un gouvernement. Cette perspective, fruit amer de décennies de politiques libérales créatrices d’inégalités et de souffrances sociales, parachevées par une décision irresponsable de dissolution, peut et doit être évitée, à tout prix. Car l’extrême droite, aujourd’hui comme hier dans notre histoire, n’est pas une famille politique comme les autres. Héritière du fascisme, elle a toujours été, outre un danger mortel pour la démocratie et pour les libertés républicaines, un ennemi, souvent masqué, du monde du travail.
Une simple lecture du programme, du reste de plus en plus flou au fur et à mesure que s’approchent les élections, montre la cible que seraient les étranger·es, les précaires, les femmes, les personnes racisées et bien entendu les migrant·es.
C’est pourquoi la FSU appelle, avec gravité et en toute indépendance vis à vis des partis politiques, à voter dès le premier tour pour une véritable alternative de progrès et de justice sociale, présente dans le programme du Nouveau Front populaire. Programme à même d’engager la rupture avec les politiques néolibérales, qu’elle veillera à enrichir et dont elle saura, avec les personnels, s’assurer de la mise en œuvre, en cas de victoire électorale.